Les films cinéma en 8mm, puis Super 8, on t été pendant très longtemps les supports privilégiés pour fixer sur pellicule les souvenirs de famille en action ! Bien que la technique du 8 mm soit assez ancienne, remontant aux années 30, la démocratisation des caméras dans les foyers n’a eu lieu véritablement que vers les années 60.

Aujourd’hui, la plupart des films sur lesquels nous travaillons datent des années 60 ou 70. Ils se présentent en général sous 2 aspects :

– Les bobines non montées, d’une durée d’environ 3 minutes 30

– Les bobines montées, généralement entre 10 et 30 minutes.

A l’origine, le cameraman amateur achetait un film d’une durée d’environ 3’30 à charger dans sa caméra. Une fois celui-ci exposé, il était déposé chez un détaillant ou renvoyé directement dans un laboratoire, le développement étant pré-payé lors de l’achat du film.
Quelques jours plus tard, le film développé était renvoyé par la poste.

A partir de là, 2 possibilités : soit de projeter le film tel quel, soit de réaliser un montage (ou le plus souvent un simple assemblage) de plusieurs films mis bout-à-bout à l’aide d’une colleuse. L’avantage de procéder ainsi est que le projectionniste n’avait pas à changer de bobine toutes les 3 minutes !

Comment identifier le type et la durée de vos films ?

Si vous avez procédé à des fouilles archéologiques dans vos archives de familles, la plus forte probabilité est que vos films soient en 8mm ou en Super8. Néanmoins, il existe d’autre formats. Pour les reconnaitre, suivez le guide !

1 – Films 8 mm

Apparus dans les années 30, ils font (comme leur nom l’indique !) 8 mm de large.

Chaque images est centrée entre 2 perforations.

2 – Films Super 8

Commercialisés à partir des années 60, ils offrent une plus grande surface d’image pour une largeur de film équivalent (8 mm) et donc une meilleure qualité.

Ils sont facilement reconnaissable car chaque image est centrée en face d’une perforation.

3 – Films 9,5 mm

Étonnamment, ils font … 9,5 mm de large !

Chaque image est séparée de la suivante par une perforation centrale

4 – Films 16 mm

Le plus ancien des films que nous traitons. Il a vu le jour dans les années 20. C’est l’ancètre du 8 mm qui n’est en fait qu’un 16 mm coupé en 2 dans le sens de la largeur. Très logiquement, chaque image est centrée entre 2 perforation. La largeur du film est bien sûr de 16 mm

Pour avoir une idée de la durée de vos films, cliquez ici !

Sonore ou muet ?

La majorité des films tournés à l’époque sont muets. Cependant, dans certains cas, certains films sont dotés d’une voire de 2 pistes sonores. Sur les films 8 mm et Super8, cette poste prend la forme d’une ou 2 bandes magnétiques disposées de chaque coté de l’image.

Sur les films 16 mm, la piste sonore peut être magnétique ou optique. Dans ce dernier cas, le son prend la forme d’une sinusoïde « imprimée » sur le film

 

18 ou 24 images par secondes ?

Sur certaines caméras, il était possible de faire varier la vitesse de défilement du film, en général les valeurs retenues étaient de 18 ou 24 images par secondes. 24 c’est mieux, mais 18, ça permet de tourner plus longtemps avec le même métrage !

Bon, soyons clairs : 95% ou plus des films amateurs ont été tournés en 18 i/s, le 24 i/s ne concerne que quelques cas très particuliers. Mais bien entendu, nous pouvons transférer les films dans tous les cas !